DOLEAN ► C'est dans la boite !

Je dévale les escaliers à toutes vitesse, traverse l'entrée et ouvre la porte en grand avant de sortir torse nu dans la rue. Quand je vois la précieuse enveloppe dans la boite aux lettres, j'ai les mains moites. Je reviens dans la maison tout en ouvrant ma précieuse, mon cœur bat si fort que je n'entends que lui. « Cher monsieur Rourke, nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été admis à l'université du Queensland.. » Je ne prends même pas la peine de lire la suite de la lettre que j'éclate de joie. Un cri de triomphe remonte le long de ma gorge et sors puissamment de ma bouche. « Mon dieu ! Qu'est-ce qui se passe ici ? » J'attrape ma nounou par la taille et la fait danser, un sourire plaqué sur mon visage. J'agite la lettre devant ses yeux et elle comprend immédiatement, elle me félicite et me prend dans ses bras. Deux heures plus tard, mon enthousiasme retombe lentement. Après avoir tenté plusieurs fois de joindre mon père, j'ai décidé de lui laisser un message et je n'ai toujours pas de réponse. Ce n'est pas nouveau, c'est comme ça depuis que je suis gosse, sauf que j'avais pensé que cette fois ce serait diffèrent. Mon père est à la tête d'un gros groupe qui vend des produits à travers le monde et son boulot l'oblige à voyager fréquemment. Il n'est à la maison que deux trois jours par mois, parfois il ne rentre pas pendant plusieurs mois d'affilés. Ma mère est décédée en me mettant au monde, mais je sais que je ne dois pas m'en vouloir, car elle était déjà malade avant de tomber enceinte. Elle a décidé de me garder et j'ai toujours eu cette obsession de réussir pour qu'elle soit fière de moi. De toute façon, même sans ça, mon père n'aurait pas accepté que son fils échoue, il n'est jamais content et je dois toujours donner plus. Notre relation est compliquée et ce n'est pas ma nounou qui va dire le contraire. Elle s'occupe de moi depuis toujours, je l'aime comme une mère, même si ces dernières années elle ne dort plus à la maison. Elle a trouvé l'homme de ses rêves et elle a deux merveilleux enfants, je ne lui en veux pas d'avoir une vie en dehors de moi, au contraire, j'ai compris que ça la rendait heureuse. Mon téléphone sonne et je me jette dessus, parfois je me fais pitié. C'est un message de mon père, très impersonnel, aucun remerciement. Il m'envoie seulement un lien et quand je clique dessus, je tombe sur un certificat de vente. C'était une des promesses que j'avais réussi à obtenir de lui. Je voulais postulé pour l'université de Bribane car c'est une des meilleures, mais je voulais pouvoir faire la route jusque Sydney quand je le voulais. Le compromis était la petite ville de Byron Bay, tranquille et se situe entre les deux villes. Il m'a acheté un appartement dans le centre-ville, très luxueux et meublé. Un mélange de déception et d'euphorie s'empare de moi, un nouveau chapitre de ma vie commence..

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« Elle ? C'est Octavie, à ce qu'il parait c'est un coup facile, mais j'ai jamais testé. » « Octavie ? N'importe quoi ! Elle couche avec toi seulement si t'es populaire. » « Moi j'ai plutôt entendu dire que c'est Matt qui fait circuler cette rumeur, parce qu'il veut pas qu'on sache qu'ils sortent ensemble. Quel genre de mec fait ça ? » « Matt et Octavie ? Je croyais que c'était juste du cul entre eux.. » Dans ce genre de soirée étudiante, en plus de picoler et de danser comme des nazes, les gens étaient très doués pour parler sur le dos des autres. C'était habituel et je n'y prêtais plus attention, mais quand un prénom revenait inlassablement dans chaque conversation, ça m'intriguait. En plus, s'il était question de coup facile avec un canon, j'étais totalement partant. Alors j'essayais d'en savoir plus, mais je me suis vite rendu compte que les rumeurs étaient encore très floues et non confirmées. Cette nana était une énigme que j'avais désormais très envie de résoudre, surtout avec six vodka dans le sang. Je me suis mis à sa recherche, j'avais entendu quelqu'un dire qu'elle était présente ce soir. Oui, j'ai les oreilles qui ont tendances à trainer un peu partout. Elle ne fut pas difficile à trouver, il a juste fallu trouver le fameux Matt, un type que j'avais déjà croisé sur le campus. Il discutait avec une petite brunette un peu banale, sur le coup je me suis demandé si on se foutait pas un peu de ma gueule. C'est comme si on vous donne un cadeau avec la forme d'une ps4 et que vous découvrez en l'ouvrant que ce n'est qu'un jean bas de gamme emballé dans une boite cheap. J'ai vite fait demi tour pour aller dans la cuisine me resservir. « Hé ! Octavie, dis-moi quand t'es dispo, que je te mets une cartouche ! » Je me retourne vivement, juste à temps pour apercevoir la vraie Octavie faire un sublime doigt d'honneur au gars qui a lancé la proposition. Comment ai-je pu la confondre avec une fille banale ? Car elle est loin de l'être. En plus d'être sublime avec un corps parfait, elle dégage un truc. Elle a l'air sûre d'elle et les femmes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds ça m'attire grave. La bête se réveille et elle a faim. Je m'approche d'elle, bien droit, je suis plus grand qu'elle, ça me plaît encore plus. « Alors c'est toi la fameuse Octavie ? » Sourire charmeur. Regard de braise qui ne rate jamais. Rire sec en retour. Ça ne va pas être si facile que prévu. « Je ne suis pas intéressée. » Je ris franchement, oui, je l'aime vraiment bien. Finalement, je ne suis pas sûre que les rumeurs soient vrais, elle a l'air d'avoir du mordant, la petite. Impossible que n'importe quel idiot puisse l'avoir dans son pieu. Je décide de jouer la carte de la franchise. « Dommage. J'ai pourtant entendu dire que t'étais très ouverte. » Notre joute verbale a durée toute la soirée et je sentais que quelque chose était en train de naître entre nous, une attirance, une tension, qu'importe. Le plus important a été l'échange de numéro et les sms qui ont suivi. On s'est cherché pendant trois mois avant que mon meilleur pote ne me donne une idée pour faire avancer les choses plus vite. Parce que je n'avais pas prévu qu'Octavie me plaise à ce point, je la voulais toute entière et j'allais tout faire pour l'obtenir.

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« Sybille Le Bihac. » La meilleure idée que mon pote Deven ai jamais eue. Ma relation avec Octavie en était toujours au chat et à la souris et bien que j'adore la taquiner, j'en avais assez, je voulais passer à la vitesse supérieure. Je voulais l'embrasser, la prendre dans mes bras et casser la gueule à tous les mecs qui l'approchaient. Selon mon meilleur ami, le moyen le plus rapide pour qu'une fille vous tombe dans les bras, c'est de titiller sa jalousie. Sauf qu'on ne fait pas ça n'importe comment. On prend une fille qui réveillera son instinct de compétition. J'ai envie de libérer son côté sombre, j'ai envie de voir à quel point elle veut être avec moi. « Son frère c'est pas le type du surf ? Pierre ? » Le frère, c'est un peu le point noir de cette fille, parce qu'un frère n'aime pas qu'on joue avec les sentiments de sa sœur. Trop tard, on a pas trop le temps de chercher une autre fille et si je dois jouer un rôle avec toute la famille, ça ne me fait pas peur. « Paul. Oui, celui là même. Une sainte-nitouche, tout l'opposé d'Octavie, exactement comme on voulait. » Et aussi tout le contraire de mon type de nana, mais ce n'est vraiment pas important. Du moment qu'elle est assez jolie pour que mon " coup de cœur " reste crédible. De toute façon, c'est juste le temps qu'Octavie me tombe dans les bras, ensuite je couperais les ponts avec cette Sybille. « Pas mal. Elle va devenir folle quand elle me verra avec cette fille. Tiens, passe-moi son numéro, autant commencer tout de suite. » J'ai envoyé un sms à Sybille et tout a commencé.

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On a rendez-vous à la plage avec Octavie et sa meilleure amie, Tracy. Depuis que j'ai rencontré Octavie on est devenus une bande de quatre avec Tracy et Deven, on traine toujours ensemble et on s'entend tous très bien. On est des petits merdeux arrogants et on assume. Sauf que depuis deux semaines, l'équilibre est perturbé par Sybille, qui m'accompagne de temps en temps. Elle est pas si chiante que ce à quoi je m'attendais, même si en temps normal je ne me serais pas retourné dessus. Là j'ai décidé de l'inviter à la plage, elle est donc avec Deven et moi au moment où on aperçoit les filles un peu plus loin sur le sable. Tracy nous a vue aussi et elle dit quelque chose à Octavie. Cette dernière jette à peine un œil vers nous avant de se lever et de se diriger vers l'eau, visiblement la présence de Sybille a été remarquée. Je souris, je sens sa colère d'ici et ça me plaît, ça veut dire que ça lui fait quand même quelque chose. On arrive donc auprès de Tracy, seule. « Salut ! Ça va ? » « Plus depuis que t'es là. Merci de demander. » Tracy est du genre amie fidèle et hors de question pour elle d'être aimable avec Sybille, je la respecte pour ça. Bon, ça met quand même la fifille mal à l'aise. Elle ne se démonte pas et à chaque fois elle retente sa chance, optimiste. « Octav' est partie piquer une tête ? C'est vrai qu'il fait chaud.. » Non, pas tant que ça, mais j'ai envie de la rejoindre. « Dit, tu vas t'asseoir ou tu vas continuer à me faire de l'ombre, le piquet ? » Gênée, Sybille se jette à moitié dans le sable. Ignorant royalement ce qui vient de se passer, Deven s'allonge à côté de Tracy, de côté, la tête posée sur le coude « Tu sais que les tigresses ça m'excite ? Tu veux pas que je t'emmène dans un coin pour faire nos affaires ? » Entre Deven et Tracy, c'est toute une histoire. Il lui avoue ouvertement qu'il craque sur elle et elle rentre très souvent dans son jeu. Je ne serais pas étonné d'apprendre qu'ils sont déjà passés à la vitesse supérieur. « Je reviens. Je vais tremper mes pieds. » Sans un regard en arrière, je me dirige vers Octavie, qui barbote dans l'eau vêtue d'un deux pièces qui la fait ressembler à un mannequin victoria secret. Arrivé près d'elle, je fais semblant de regarder le ciel, alors qu'en fait je la reluque du coin de l'oeil. « Tu as laissé ton petit chien tout seul ? T'as pas peur qu'il se fasse mordre ? » « T'inquiète pas, ton pitbull aboie beaucoup, mais il n'est pas dangereux, je ne me fais pas de soucis. Tu as prévu quoi après ta petite baignade ? » « Aller m'acheter un gode, les hommes c'est plus ce que c'était. » Sur ces belles paroles, elle sort de l'eau tel une sirène.
   

J'adore tout simplement Dolean !   Je crois que je vais suivre tout tes rps parce que ça promet d'être plutôt marrant   Et j'ai hâte de voir comment il va évoluer !  

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