Enalya | Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis.

J'ai compris que les gens sont comme des chansons. Il y a celles qui passent à la radio, qui nous frappent mais dont on ne connaît pas le titre. D'autres qu'on prend pour mettre sur notre iPod, mais après quelques temps, on ne les écoute plus. Il y en a d'autres qu'on oublie, puis qu'on finit par réécouter, en nous rendant compte qu'elles nous fascinent toujours autant. Et d'autres qui sont comme la bande originale de notre vie.


Chapitre numéro un : Une rencontre banale, devenue vitale. ✸
Enfant abandonnée, ce n'est pas ce que j'aurais voulu. Une enfant non désirée, pas aimée, pas désirée et j'en passe. Seulement, je voyais bien qu'en grandissant que quelque chose n'allait pas rond. Pourquoi étions-nous plusieurs dans la chambre ? Pourquoi n'avions-nous pas le même nom de famille ? Comment se fait-il qu'on partage tout et n'importe quoi. Tant de questions sans réponse, c'est vrai qu'en étant encore gosse... Ce n'est pas des questions quel es adultes aiment répondre pour ne pas qu'on soit blessée de la triste réalité : enfant battue, enfant non désirée, accouchement sous x et encore bien plus de raisons sordides. Grandissant avec toute les filles et garçons de la maison, nous avons dû apprendre à vivre en communauté et à suivre un programme avec des horaires strict, les personnes étant en retard n'avaient pas leur repas de suite. Nous étions limite élever comme à l'armée et encore, je suis assez polie avec les mots. Les années passent à une allure folle que je ne fais plus attention aux nombres de personnes qui partent et qui arrivent, sans que personne ne s'arrêtent sur nous. Entre Aline et moi, je suis la plus forte et celle qui comprend mieux les choses étant observatrice. Je sens quelque chose sur mon épaule et en tournant le visage, c'est ma jumelle qui s'installe près de moi sur mon lit avant de prendre ma main et de la serrer doucement. « - Enalya, pourquoi personne ne veut nous prendre ? Personne veut de nous dans leur famille... Pourquoi ? On ne nous aime pas ? » La voix de ma sœur est douce est pleine de tristesse, sa question est tellement nette que je n'ose pas lui répondre qu'elle a peut-être raison. Pas qu'on ne nous aime pas, mais, qu'on ne veut pas de moi par rapport à mon caractère assez dur dès l'enfance. Nous avons six ans et depuis que nous sommes arrivés ici, il y a eu que quatre familles qui sont venues nous voir. Leur raison de ne pas nous prendre est diverse passant par « - nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des jumelles. Ça nous reviendra très chère pour s'en occuper. » « - Nous ne pouvons pas prendre qu'une des deux ? » « - Elles ne correspondent pas à nos attentes. » « - On va avoir du mal à les reconnaître. » Et j'en passe. Des excuses pour ne pas nous prendre, j'en suis sur, et certaines. Il était hors de question qu'on soit séparé l'une de l'autre pour le plaisir d'un couple. Ma sœur est l'unique personne qui partage le même sang que moi donc impensables de m'en séparer. Soupirant longuement, je pose la main d'Aline sur ma cuisse avant de la prendre dans mes bras « - ne t'en fais pas, Aline. Nous avons besoin de personne, nous ne pouvons compter que sur l'une et sur l'autre. Personne d'autre, ne fait confiance à personne seulement à moi, d'accord ? » Je suis née la première d'après le patron qui s'appelle Thomas. Un homme d'une certaine corpulence et avec des rides, mais, qui a le cœur sur la main et qui s'occupe très bien de nous et de notre bien-être, même si je peux lire de la pitié dans son regard.

Deux ans s'écoulent depuis cette soirée, nous passons nos journées à jongler entre les études vues que Thomas avait décidé de nous inscrire à l'école publique afin d'avoir une vraie scolarité afin d'avoir la possibilité de faire de longues études par la suite. En rentrant de l'école avec ma jumelle quand je remarque un brun près de la balançoire de la cour de l'orphelinat, je fronce les sourcils en le voyant s'énerver en essayant de casser la corde. « - Rentre à l'intérieur avec les sacs, j'arrive. » Après les mots à Aline, je m'avance vers la personne et le pousse violemment ou qu'il trébuche avant de tomber à terre. Je le toise simplement ou qu'il se lève en ronchonnant entre les deux. Il est un peu plus âgé que moi, mais, cela ne me fait pas peur du tout. Il s'approche de moi et me bouscule pour se défendre avant d'ouvrir la bouche « - T'es qui, toi ! Pourquoi tu me pousses comme cela ?! » Fit-il d'un ton assez furieux en me fusillant du regard. Je hausse les épaules avant de sourire en coin, c'est qu'il est assez intéressant dans le fond. « - Pourquoi veux-tu le savoir ? Je t'intéresse, peut-être ? » Soufflais-je d'un ton taquin avant de tourner le visage quand Thomas m'appelle pour aller me changer pour le goûter. « - West, viens aussi te joindre à nous ! » Dit-il avant de retourner à ses occupations, je me tourne vers lui en me demandant la raison qu'il l'invite aussi. « - Tu es nouveau ici, c'est pour cela que tu es autant énervé. Ce n'est pas une raison pour t'en prendre au matériel de l'orphelinat, ce n'est pas toi qui travailles dur pour mettre en place les quelques plaisirs pour les plus jeunes ! » Comme cela s'est dit, dans un ton ferme et froid, je pouvais bien comprendre qu'il ne soit pas très heureux de se faire abandonner, mais, ce n'est pas une raison pour détériorer le matériel que Thomas à bosser dur pour les monter pour les jeunes enfants. Je ne lui laisse pas le temps de répondre quoi que ce soit que je rentre en allant me changer et me laver les mains, le reste de la journée se passent plus au moins bien. Il fallait que je tombe face à lui durant le goûter et le repas, comme ci Thomas voulait que je sois amie avec, c'est beaucoup trop me demander. Il a dû se présenter devant tous les membres de l'orphelinat et cela se voyait qu'il n'était pas à son aise, le pauvre enfant, bien qu'il soit plus âgé que moi. Il a deux ans d'écart que moi, il a dix ans. Je me demande la raison de sa venue ici. (...) Les jours, les mois, les années passent et cela nous a permis de se rapprocher petit à petit, même si ce n'est pas de l'amour, nous sommes vraiment très proches l'un à l'autre. Notre relation est fusionnelle même si parfois, il y a des jalousies de chaque côté. Je ne sais pas pourquoi, mais, je me sens jalouse et possessive quand d'autre s'approche d'un peu trop près de lui, inversement, c'est pareil de son côté. Pourtant, nous nions l'évidence, ce n'est pas cette raison pour nous. C'est parce que nous avons une relation assez spéciale et personne ne pourra la casser. Nous sortons souvent ensemble avec Aline également.

Chapitre numéro deux : Je me plains souvent mais pas assez pour me faire comprendre. ✸
Les années passent tellement vite qu'on ne voit plus vraiment de changement, Aline et moi ne pouvons pas vivre sans l'autre. Nous, nous complétons. J'ai toujours été celle qui va castagne ceux qui faisaient du mal à ma jumelle alors qu'elle venait souvent pleurer dans mes bras quand elle avait une peine de cœur, elle était bien plus faible que moi. Durant nos années scolaires jusqu'à l'université, ce n'était pas la joie pour nous deux, bien que je l'aie vécu beaucoup mieux qu'Aline. Nous étions souvent pointées du doigt, on se faisait insulter, du moins... Ils n'osaient pas en ma présence. Au début, je ne disais rien en répondant simplement à ma jumelle. « - Laisse les, ce sont des jaloux. Nous ne sommes pas différentes qu'eux, nous n'avons seulement pas de parents. Nous n'avons pas besoin de parent pour être heureuses, Aline. Arrête de te prendre la tête pour des idiots de service ! » Le ton que j'ai employé était ferme et sans appel, mais, j'étais obligée de me faire comprendre. Il ne fallait pas qu'elle se sente exclue et encore moins différente des autres. Nous étions seulement des enfants abandonnées, rien de plus ni moins. Elle a fini par me faire la gueule durant une demi-journée avant de venir s'excuser en début de soirée, elle avait eu simplement dû mal à accepter le fait que nous n'avons pas le même caractère. Si, seulement, elle savait qu'elle est douce et mignonne, nous ne pouvons que l'aimer pour sa juste personne. C'est différent pour ma part, étant vulgaire et malpolie, peu de personnes ne voudraient d'une personne telle que moi en tant qu'ami, en tant qu'enfant et encore moins en tant que petite amie. Cela n'a guère importance pour moi, mais, je me préoccupe du confort de ma jumelle. Je me dois de la protéger et c'est pour cette raison que je n'hésite pas à usé de mes poings envers ceux qui sont insultants envers Aline.  

Ce n'est qu'à l'âge de nos seize ans que notre vie chamboulent par l'arrivée d'une personne qui dit être notre oncle. Pardon ? C'est une blague pas marrante, loin de là. Je n'ai besoin de personne, seulement de ma jumelle et de Thomas. Il n'y a qu'eux deux qui comptent beaucoup pour moi, ce sont eux ma famille, point barre. J'avais fusillé Thomas qui était face à l'homme qui prétend être notre oncle. J'arque un sourcil quand nos regards se croisent enfin. Il me sourit comme ci de rien n'était, je détourne le regard. Je l'aurais foutu à la porte si ça tenait qu'à moi, malheureusement, en voyant le regard brillant de ma sœur, je ne peux pas me permettre de bousiller la chance d'avoir un membre de la famille souhaitant de nous. Il souhaite nous prendre sous son toit et rattraper le temps perdu. Après avoir parlé avec Thomas durant une bonne demi-heure, il vient embrasser Aline avant de s'approcher de moi ou que j'ai un mouvement de recul en le fusillant seulement du regard. Ose t'approcher et m'embrasser, c'est un coup-de-poing que tu auras comme salutation de ma part. Il finit par soupirer doucement en s'asseyant juste en face de moi en plantant son regard dans le mien. J'arque seulement un sourcil en lui faisant comprendre que je n'ai pas peur de lui, il sourit en coin, ce connard. Après un long silence pesant, il finit par ouvrir la bouche afin de s'expliquer. Seulement, la discussion part facilement en embrouilles, la conversation se fait seulement entre lui et moi, aucun des deux n'ose intervenir.

« - Je ne fais pas partis de votre famille, seulement, j'ai vécu avec vos parents biologiques. Seulement, ils ne sont pas encore prêt à vous rencontrer face à leur abandon. Ils ont eu des raisons qui les ont poussé à le faire, cela ne les excuses pas pour autant. Si, je viens aujourd'hui, c'est surtout que j'ai voulu vous apprendre à vous connaître et vous aidez pour votre avenir. Thomas ne peut pas être toujours là pour vous. Je veux prendre soin de vous comme mes nièces, même si nous avons pas de liens parenté.

- Tu penses qu'on va gober ça ? Ne nous prends pas pour des connes !

- Ce n'est pas le cas, puis, j'ai donné toute les preuves qui prouve que je suis bien quelqu'un d'assez proches de vos parents.

- Ta blague n'est pas très drôle et je ne compte pas te suivre. Tu peux aller voir ailleurs, je suis sur que tu pourras réussir à amadouer d'autre que moi.

- Je penses que tu manques de confiance aux autres, c'est cela qui t'empêches d'accepter l'aide des autres.

- Je pense seulement que tu te mêles de ce qui ne te regardes pas. »

Sous ces mots, je quitte la pièce en rogne ou que je vais rejoindre West. Les heures qui suivent, j'ai pu me calmer avant de revenir sur mes pas. Seulement, Aline m'apprends qu'elle a accepté d'aller vivre avec ce brun. Elle le croit et apparemment, lui fait totalement confiance. Ai-je le choix que de la suivre ? Pas vraiment, je peux choisir de resté, seulement, quelques semaines plus tard, nous sommes dans la maison de Aaron. Un type pus âgés de seulement quelques années. Après l'avoir scruté sans gêne, je vais dans ma chambre. La chance qu'on a en étant enfin adopté, même si ce n'était pas mon rêve. C'est d'avoir chacune sa chambre, même si cela ne veut pas dire que certains nuits nous finissons dans le même lit. Aaron et moi n'avons pas spécialement une relation stable, avec le temps, j'ai pu finir par lui accorder une once de confiance. Il a tenu sa promesse de s'occuper de nous quoi qu'il arrive sans nous mettre nos parents face à nous. Aline souhaite les rencontré alors que moi, aucunement. Sur ce détails, je ne ferais pas de cadeau et ne céderais pas à ma jumelle. Nous avons chacun son point de vue différent et ne compte pas changer pour lui faire plaisir. Il y a des jours que nous pouvons passé une soirée ensemble comme par moment se prendre le chou quotidiennement.

Chapitre numéro trois :  Je fuis l'amour, je fuis la haine, je fuis les conflits. J'ai si peur de frôler la mort que je ne fais que frôler la vie. ✸
Au jour d'aujourd'hui, je vis ma vie comme je l'entends, dans le sens que depuis que j'ai quitté la maison de Aaron pour partir en colocation avec ma bande d'ami, c'est différent. Aline a choisit de se joindre à nous, sauf qu'elle ne s'attendait pas à être entouré d'autant de personne. Elle n'a jamais été à l'aise avec beaucoup de monde, mais, c'est différent. Ce sont des personnes qui font partie de notre vie, on les connait depuis plusieurs amis et même si ce sont tous mes potes, Aline est toujours la bienvenue dans nos soirées, car, bien entendu... Je ne veux pas l'exclure de notre monde, un monde qu'à nous deux. Une troupe d'ami qui nous comprends, mais, seulement deux personnes qui ont toute ma confiance total, mon meilleur pote : West, qui a finit par venir vivre avec nous par peur qu'on me drague. La blague. Il a toujours été présent pour moi et vice versa, même si parfois, il me colle des baffes quand j'abuses de l'alcool et des pétards. Quand je suis en soirée, je ne reste pas du tout calme, c'est tout autre chose et ne vaut mieux pas être face à moi vu que je suis du genre à dire tout ce qu'il me passe sur la tête, même si de nature j'ai un franc parler. Malgré mon côté fêtarde, je sais être sérieuse quand ça concerna mes études. Des études que je paie très cher à la lueur de mon front. Afin de payer mes frais d'études, je jongle entre deux petits boulot et ce n'est pas forcément la joie. Mais, je ne me plains pas pour autant, j'ai toujours su me débrouiller par mes propres moyens.

Les relations amoureuses ne sont pas fait pour moi, je ne m'y connais rien en amour ou en sentiments. Cela ne fait que depuis quelques semaines que j'ai des vues sur un serveur, seulement... Nous avons le même caractère et ce n'est pas un très avantage. Nous n'arrivons jamais à être sur la même longueur d'onde et j'ai comme l'impression qu'il me déteste pour des raisons qui me sont inconnu. Malgré cela, je sens qu'il cache quelque chose de sombre, qu'il ne veut pas qu'on le découvre. Néanmoins, je suis déterminée et coriace, je ne laisse rien passé. Seulement, dans un autre sens... Il y a aussi West avec qui le courant est aussi partagé. Je ne sais pas ce que je ressens exactement, mais, en tout cas, je ne supporte pas que des donzelles s'approchent d'un peu trop près de lui.

Ena est différente de celle que j'ai connu mais j'aime beaucoup cette nouvelle version, je viendrai forcement te demander un lien ! sinon fais juste un peu attention des fois tu te mélanges au niveau des je\elle ! alleeeez, va t'amuser !

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