OFFER ME A DEATHLESS DEATH ▐ isaac

once upon a time, a lovely boy opened his eyes int the lovely place named Adelaide. he never asked to come into this world, he never wanted to exist; in some dark times, you can hear him saying that everything would be more simple if he wasn't there. if he never began to breath in the first time, he would have never end up being hurt. but how could he sleep now ?

#1 YOU SHALL NEVER SLEEP AGAIN everytime I go to sleep, I need to die a little.

Qu'est-ce qui se passe quand tu meurs une fois ? Est-ce que tu t'es déjà demandée ce que ça faisait de mourir ? Je suis sûre qu'une fois dans ta vie, tu t'es déjà dis "y'a quoi de l'autre côté ?" Bouffeur de poisson le dimanche, anti porc, éleveur d’éléphant, qui que tu sois, tu es attiré par cet aspect obscure de la vie. Car la vie, ça fait peur. Et bien, laisse moi te raconter cette histoire.

Il ne se passe rien. C'est comme un trait lumineux. Ah, comme c'est rassurant, tu verras mon enfant, quand tu seras vieux, mourir sera comme un long sommeil. Un long sommeil. C'est angoissant. C'est effrayant. S'il te plait, tout sauf ça. Et quand tu meurs, il se passe rien. Je le sais. Mais je ne m'en souviens pas. Seul mon corps s'en souvient. J'ai peur, oh oui j'ai peur. Plus que tout. J'ai peur. Alors imagine toi. Imagine que tu meurs une fois, mais que ton esprit a décidé de l'oublier, imagine que seul ton corps, seul tes entrailles s'en souviennent. Imagine que tu sois mort une fois. Pas dans un accident, pas par empoisonnement, pas dans une bataille. Imagine que tu meurs une fois, imagine que ton cœur se soit arrêté. Qu'on t'ai sauvé. Mais imagine que tu es mort à deux ans, imagine que tu es mort en t'endormant.

Et maintenant laisse les marques s'installer, les pires marques s'installer. Car deux ans, c'est le pire moment. Le moment qui te marque le plus. Le moment où ton corps absorbe la moindre énergie. Alors imagine que ton corps absorbe la mort. Le vide.

Bien sûr, ta mère t'a sauvé. Elle t'as vu, tardivement. Mais elle t'as vu. Alors je ne suis pas mort. Mais j'angoisse. Je souffre. A chaque fois que je ferme les yeux. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier. J'ai envie que tout s'arrête. J'ai envie de vivre une vie normale. J'ai envie d'avoir envie de dormir.
this little boy never knew why he was afraid of the dark, afraid of his bed. everytime he went to sleep, he keep on thinking of how he could die, in the plane, in the street, in the car, in his sleep. he didn't know why he thought always about that, are everyone the same ?

#2 YOU SHALL NEVER KNOW WHY they were too scared, too dumb to realize

Je me retournais, oh oui je me retournais dans ce lit, dans ce maudis lit. Pendant 14 ans. Quatorze longues années. D'attente, de supplice, d'incompréhension. Mais de secret. Avoir peur de dormir, c'est pas normal, on ne doit pas en parler. Et puis ma mère était trop occupée à ruiner sa santé, trop occuper à travailler, ah comme elle regrettera plus tard de passer toutes ses journées dans son bureau. Toutes ses années où je ne savais pas pourquoi mon père me regardait de loin, comme si j'étais une étrangeté, une question. Ses mots, naturellement sortait de sa bouche : mais on va tous mourir Isaac, ça arrivera. Ce poids sur ma poitrine qui m'empêchait de dormir. Cette envie de crier que je contenais dans les coussins. Ah maman je n'ai pas envie de dormir. Ah maman, pourquoi pourquoi j'ai peur comme ça. C'était le silence. Je prétendais une envie de lire très tard et je tombais de fatigue. Mais c'était le seul moyen pour ne plus avoir peur. Et puis il y avait la musique, découverte tardivement mais douce aux oreilles.

La musique à fond dans les oreilles, je chantais je chantais, de plus en plus en doucement. La musique était si forte que je ne pouvais plus penser. Alors je chantais. Et doucement je m'endormais.

Et puis à quatorze ans, pendant l'année de ma quinzaine ma mère me parla. Pendant longtemps, pendant très longtemps. M'expliquant qu'elle avait failli me perdre. Que j'étais mort alors que je m'endormais.

C'était pour cela. Oh oui, c'était cela. Mais pourquoi cela n'allait pas mieux ?

this little boy thought it was time to grew up. oh poor boy, do you really think it would be this easy ? did you really thought you could close this door like it never happened ? oh funny boy who smiled when he fell the stairs and broke his arms; who cares, he is alive. he was a bad singer at first, a really bad one. but something inside of him made this broken voice the greatest.

#3 YOU SHALL SING TO FORGET no pain no gain

Apprendre à jouer de la guitare ne fut pas facile. Apprendre à jouer du piano ne fut pas facile. Mais c'était la seule chose que je trouvais fascinante, la seule chose intéressante. Ah, je n'étais pas mauvais à l'école, je ne me forçais pas mais cela suffisait. Je préférais m'échapper d'Adelaïde, courir loin et me poser avec une guitare et mes accords foireux. Je n'étais pas cet enfant cool qui jouait de la guitare. J'étais petit, pas excellent, pas plus beau que ça. Ah, oui, je jouais de la guitare, mais il n'y a pas que les cool kid qui jouent de la guitare. Y'a ceux aussi qui se cachent pour jouer, qui se cachent pour chanter. Le sport ? J'aimais ça, les sports d'équipe, je me faufilais entre les autres pour attraper la balle. J'aimais sincèrement ce cours, bien plus que les cours d'Anglais ou de Maths. Mais j'étais un bon élève, pas chiant. Discret.

J'aimais pas la chanson contemporaine, mais je supportais pas le vieux folklore. Je n'avais pas une bande d'ami qui partait en week end ensemble. Bref, j'étais un poisson parmi tant d'autres. Pas Nemo mais pas loin. Et je jouais de la guitare dés que je pouvais. Et du Piano les courts instants où ma mère ne me voyait pas. Moi je chantonnais la Bohemian Rhapsody dans mon coin, dans mon mode. Bien plus beau que celui là.

have you ever tried, even if it was like a joke, to take a pin and throw it on a map ? he did. he was bored, not doing what to do with himself, this little boy did everything right and still, he didn't have anything and let's face it, he wanted to run away from his parents.

#4 YOU SHALL LEAVE FAR AWAY leave, close the door and never return

Je suis arrivé, comme une âme en peine, sans objectif, avec quelques bagages et une vieille voiture en miette ici. C'est là que je me suis dit qu'il me faudrait un peu d'argent pour vivre ou sinon tout cela serait compliqué. C'était seulement dans les films où les gens changeaient de vie et que ça se passait bien. Je commençais par dormir dans ma voiture mais ce fut la nourriture le premier soucis. Et c'est là que je rencontrais mon sauveur, le fils Bihac. Comme un héro des temps nouveaux, il me prit par la main et m'aida à décrocher un travail dans le magasin où il travaillait.

pas besoin de te dire que je shipe déjà misaac sinon, bah obligé qu'on se trouve des liens parce que ton p'tit isaac je l'aime trop, vuala vuala, donc je suis heureuse de te dire que tu es validée !

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